
Le peuple de l’eau
Les sirènes représentent pour moi l’ultime énergie créatrice féminine, sous toutes ses formes. Elles ont été un avatar de l’élément eau pour aider à naviguer dans les profondeurs de l’inconscient.














Voyage à la découverte des sirènes

Quand j’étais enfant, je passais des journées entières à explorer seule les bassins de lave et les plages de sable noir isolées en contrebas de ma maison. La mer était mon réconfort, un mystère avec ses secrets sous les vagues.
Après avoir peint ma première sirène en 2006, j’ai déménagé à l’intérieur des terres et l’océan est devenu un souvenir. Tout en peignant, j’ai continué à me renseigner sur les méridiens et les éléments, en testant leurs corrélations et leurs connexions avec l’être humain. L’une des façons d’y parvenir était de peindre l’élément eau, ce qui semblait approprié étant donné la sécheresse qui sévissait à l’époque. Plus je peignais l’élément eau, plus j’apprenais à le connaître, dans ses techniques et dans l’énergie de transformation qu’il apporte avec lui.
En 2011, je suis revenue vivre près de l’océan en Nouvelle-Galles du Sud, j’ai commencé à surfer sur une Mini Malibu et à vivre la vie de bord de mer.
Des choses étranges ont commencé à se produire à mesure que je plongeais plus profondément dans les énergies des éléments à la fois dans l’art et dans ma vie. Par exemple, pendant une période où je me sentais la plus proche de l’élément eau, peu importe où je peignais les sirènes, l’eau me trouvait, même si elle devait passer par le plafond, juste au-dessus du chevalet, et ce à des endroits différents. Je me suis demandée s’il y avait un lien avec la poisse évidente que je porte aux pêcheurs. À ce jour, malgré de nombreuses sorties de pêche et les efforts déployés par des pêcheurs experts pour rompre le charme, je n’ai jamais attrapé de poisson.
Si j’étais une sirène, je serais une sirène affamée.



A gauche : La première sirène que j’ai peinte, en 2006, quand je vivais à Brisbane.












